"La crémation
d'un moine bouddhiste dans
l'enceinte d'un temple Hindou,
prouve une nouvelle fois que le Sri
Lanka est un État voué à l'échec"
Le 23
septembre 2019, s'est déroulé la
crémation d'un moine bouddhiste
Cinghalais : Kolomba Medhalankara
Thero, bien que les tribunaux
avaient décidé de ne pas procéder à
la crémation dans l'enceinte du
temple hindou de Neeraaviyadi, dans
le district de Mullaitheevu. Des
clergés bouddhistes ont violé la
décision de la cour et ont déclaré
"nous les moines sommes au-dessus de
toutes les lois dans ce pays", et
ceci est un acte de profanation d'un
lieu saint de culte des Tamouls.
Cette crémation dans l'enceinte du
temple hindou de Neeraaviyadi est un
acte de profanation d'un lieu de
culte sacré pour les Tamouls.
Cet acte constitue une violation
flagrante de l'ordonnance du
tribunal interdisant la crémation
sur ce site ainsi que de l'article 9
de la Déclaration universelle des
Droits de l'Homme, qui garantit "le
droit à la justice par un tribunal".
Cette foule violente a été dirigée
par le secrétaire de Bodu Bala Sena,
Gnanasara Thero, qui avait menacé et
attaqué les avocats représentant les
fidèles hindous, qui tentaient
d'appliquer la décision de la cour
et de mettre fin à l'incinération
dans l'enceinte du temple.
La police et l'armée sri-lankaises,
présentes sur le site, n'ont pas
empêché l'attaque contre les Tamouls
et, au contraire, ont aidé à la
crémation au mépris de l'ordonnance
du tribunal interdisant la crémation
sur ce site. Ces évènements prouvent
qu’au Sri Lanka, le bouddhisme
occupe une place prépondérante et
sont au-dessus des lois".
Ces évènements prouvent une fois que
le Sri Lanka est un État en
faillite, où la loi et l'ordre ne
sont pas établis et où la loi ne
permet pas aux Tamouls d'obtenir une
protection égale à celle des
Cingalais. Il est à noter que le
violent moine bouddhiste Cinghalais,
Gnanasara Thero, a déjà été
emprisonné pour avoir incité à la
violence contre les musulmans et au
mépris du tribunal.
Cependant, il a rapidement été
gracié par le président Maithripala
Sirisena et libéré pour mener à bien
ses missions racistes.
Il ne fait aucun doute que les
Tamouls ne peuvent pas s'attendre à
ce que justice soit rendue au Sri
Lanka, un fait qui s'est répété à
maintes reprises au cours des sept
dernières décennies.
Il est grand temps que les États
membres de l'ONU réalisent que leur
tentative de réconciliation au Sri
Lanka est vaine.
Les Tamouls demandent de toute
urgence l'intervention de l'ONU pour
empêcher le génocide en cours et
protéger les Tamouls restants sur
l'île de nouveaux abus, commis par
les forces d'occupation du Sri
Lanka. Ne pas le faire déstabilisera
davantage cette région.
- Conseil
international des Tamouls Eelam -
Septembre 2019 |