Comment rendre compte de ce que l’on a vécu dans le camp de
concentration ? Il n’y a pas d’autre possibilité que de le faire avec
des mots là où, justement, ces mêmes mots manquent toujours à pouvoir
dire l’horreur que ce fut. C’est le paradoxe auxquels sont confrontés
ceux qui ont traversé l’expérience des camps et/ou celle de la
destruction génocidaire. Le traumatisme laisse sa marque, inexorable,
ineffaçable.
La même horreur
Aravni Messerlian, Marceline Loridan Ivens, Neus Català : trois femmes,
trois parcours et pour les trois les mêmes rencontres avec la
déshumanisation, la cruauté sans limite, la violence.